Les onze massacrés de la forêt de Ferrières

Plaque commémorative à Villeneuve-Saint-Denis

25 août 1944

Il y a soixante-dix ans, Paris se libérait, grâce aux FFI du Colonel Rol-Tanguy, entre autres, et à la 2eme DB du Général Leclerc. Les Américains étaient à Melun. De partout les Allemands reculaient. Leur retraite les faisaient passer par nos forêts de Seine-et-Marne.

Dix jeunes Français, pour éviter le STO (Service du Travail Obligatoire, en Allemagne), étaient embauchés pour le bûcheronnage en forêt mais, en même temps, faisaient partie du groupe de Résistance Les Corps-Francs « Vengeance » de Tournan-en-Brie.

Ce jour-là, ils se trouvent, dans la matinée, dans la maison forestière de la Bretèche d'Hermière chez le garde des Eaux et Forêts, Jambois, lequel est parti chercher du ravitaillement à Favières car les dix ont reçu des instructions de leur commandant de maquis, en l'occurrence le capitaine Vandair. Auparavant ils auraient fait quelques Allemands prisonniers mais l'un d'eux se serait évadé, donnant l'alerte aux nazis qui pullulaient dans la forêt.

Au moment où les Allemands cernent la maison, Jambois roule à bicyclette sur le chemin du retour, avec le pain destiné à son groupe. Informé des événements avant son arrivée, il n'hésite pas à pénétrer chez lui pour retrouver ses camarades avec la volonté de discuter avec l'ennemi et de sauver l'équipe dont il est l'aîné. Vain espoir car tôt après il est, avec les autres, chargé dans un camion et emmené vers une destination inconnue…

A treize heures, des habitants du village La Route, près de Villeneuve-St-Denis entendent des détonations venant du Nord.

Dès le 27 août, après la libération de Villeneuve-St-Denis, une battue est entreprise avec le concours des Forces Françaises de l'Intérieur, de préposés forestiers et d'hommes dévoués des communes voisines.

On découvre enfin la fosse que les nazis ont fait creuser par les victimes, avant de les massacrer sauvagement, à l'endroit même où la stèle s'élève aujourd'hui.

Vers 15h, le 28 août, la fosse est ouverte. Les corps sont identifiés en présence du maire de Villeneuve-St-Denis et de nombreux témoins. Ils sont alors transportés à Tournan où ils sont inhumés au cours de solennelles obsèques, le 30 août, en présence des familles hâtivement prévenues.

Parmi les onze victimes figure Claude Kieffer, fils du commandant Philippe Kieffer, chef du commando de 177 Français qui débarquèrent à « Sword Beach » (Ouistréham), en Normandie, le 6 juin 1944, à l'aube, en première vague. Le commandant apprendra la mort tragique de son fils alors que la blessure qu'il a reçue lors de l'assaut s'est transformée en gangrène.

RD

Sources :

- M. le Maire de Villeneuve-St-Denis, Gérard Debout, que nous remercions.

- L'allocution prononcée par le conservateur des Eaux et Forêts à Paris, le 10 novembre 1945 à l'inauguration du monument érigé sur la commune de Villeneuve-Saint-Denis.

Des ressources sur la Commune

Voilà 13 excellentes vidéos sur la commune de Henri Guillemin :

 

 

Vous trouverez quantité d'informations auprès de l'Association des amis de la commune : http://www.commune1871.org

L'entrevue de Ferrières : Décortiquons

La guerre de 1870 est un conflit largement méconnu. Bismarck, le chancelier allemand, a réussi à piéger Napoléon III et à l'entraîner dans une guerre presque perdue d'avance. La Prusse a besoin d'une guerre pour renforcer son unité. Pour cela Bismarck déforme volontairement un courrier diplomatique, la dépêche de Ems, afin d'humilier et provoquer Napoléon III. Le 19 juillet 1870, Napoléon III déclare la guerre, et engage 380 000 hommes dans le conflit contre 650 000 pour la Prusse. La déroute est immédiate. Un mois et demi après, Napoléon III est capturé à Sedan. En janvier 1871 la guerre est perdue.

bismarck Favre Thiers

Le 2 septembre 1870 l'empereur français capitule à Sedan, ce qui entraîne la chute de son régime, le Second Empire et la naissance de la IIIème République. Pendant un temps, cette toute jeune république, incarnée par Gambetta, Jules Ferry ou Jules Favre, va décider de continuer la lutte. Mais l'armée française n'arrive pas à reprendre le dessus, Paris est assiégé dès le 19 septembre. Toute la partie est de l'île de France est aux mains des prussiens. Ferrières est en zone occupée et le château devient le siège de l’État Major prussien. Bismarck, le chancelier du Kaiser Guillaume I, s'y installe. Durant les 4 mois du siège, les parisiens feront preuve d'un esprit de résistance remarquable, malgré le froid, les épidémies qui se déclarent et  les pénuries alimentaires (on sert du rat dans les restaurants, ainsi que des animaux des zoos). Jules Favre, alors même qu'il affirmait avec toute la force de son éloquence, qu'il ne céderait « pas un pouce de nos territoires, pas une pierre de nos forteresse », tente secrètement de quitter Paris, pour rejoindre Bismarck à Ferrières, afin de négocier la fin des combats. Cette entrevue, restée dans l'histoire sous le nom d'entrevue de Ferrières, sera calamiteuse. Favre n'obtient pas la moindre concession de la part de Bismarck. Sans aucune compétence diplomatique, il signera par la suite le traité de paix, auquel Bismarck imposera toutes les conditions : perte de l'Alsace – Lorraine, indemnité de guerre de 5 milliards de francs or.

La Commune stoppée par un bain de sang

« Le souvenir des martyrs de la Commune est conservé pieusement dans le grand cœur de la classe ouvrière» disait Marx. En effet de nombreux communards sont morts en martyrs lors de la Semaine Sanglante, qui débuta avec l’entrée des troupes versaillaises dans Paris le 21 mai. 147 fédérés, combattants de la Commune, furent fusillés au pied d'un mur du cimetierre du Père Lachaise et jetés dans une fosse. On évoque, selon les sources, de 8000 à 20000 exécutions sommaires par les troupes versaillaises. De nombreux communards furent par la suite déportés.

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Avec le concours des ennemis d'hier (les Prussiens), le gouvernement français réprimera violemment la Commune. Favre, peu de temps après avoir piteusement quitté Ferrières dira des communards : « ce qui se dresse à présent contre nous dans Paris, c'est un orage des bas fonds, le soulèvement de cette race matérialiste, ces êtres qu'anime je ne sais quel idéal sanglant et rapace. Devant un pareil opprobre infligé à la civilisation l'obligation s'impose à notre conscience, l'obligation d'entrer dans une voie énergique, faire justice à ces misérables ». Ce sera fait lors de la semaine sanglante de mai 1871. 20000 communards furent tués par l'armée versaillaise sur 36000 communards arrêtés, 4500 sont emprisonnés, 7500 sont déportés (principalement en Nouvelle-Calédonie), dont la célèbre Louise Michel.

Ferrières et le ballon Daguerre

Dès septembre 1870 débute le siège de Paris par les Prussiens. Avec 180 000 hommes, les Prussiens réussirent à encercler une ville de 2 millions d'habitants. Pendant plus de 4 mois les parisiens sont isolés. Pour sa défense, la capitale dispose d'une armée hétérogène, mal équipée et désorganisée, composée de marins et de gardes nationaux tous placés sous les ordres du général Trochu. Bismarck décide d'éviter d'exposer ses troupes dans un combat de rues. Il compte sur la lassitude et la faim pour obtenir la capitulation de Paris, qu'il obtiendra finalement le 28 janvier 1871.

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Les 40 ans du coup d'État au Chili

Le 11 septembre 1973 se déroulèrent des événements tragiques au Chili.

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Les acquis de la Résistance : le programme du CNR

Il y a plus de 60 ans, dans une France ruinée et rendue exsangue par 4 années de guerre, était appliqué le programme du CNR (Conseil National de la Résistance). Le Canard Forgeron revient sur ces conquêtes sociales immenses, héritées de la Résistance, et adoptées dans la clandestinité en 1944, par quelques braves qui ne se battaient pas seulement pour la liberté, mais préparaient la restauration d'une République sociale, solidaire et plus juste.

Dirigé par Jean Moulin jusqu'à son arrestation, le CNR se réunit pour la première fois en 1943. Il est composé de 8 mouvements de Résistance, de 6 partis politiques, ainsi que de syndicats. La dictature de Vichy ayant interdit le pluralisme politique et les syndicats, ils entrèrent tous dans la clandestinité et la Résistance.

En quelques mois est rédigé un programme qui prépare l'arrivée d'un gouvernement républicain et démocrate conformément aux valeurs défendues par la Résistance. Très ambitieux, il est en rupture totale avec le gouvernement collaborateur, raciste et liberticide de Vichy et s'inscrit dans la continuité des acquis du Front Populaire (voir Canard Forgeron n°2).

Il prévoit la création de la Sécurité Sociale, le retour dans le giron de l'Etat des entreprises nécessaires au service public, ainsi que de celles qui ont collaboré (Renault, les banques, les assurances, la SNCF, Air France, le secteur de l'énergie et des ressources minières), une presse libre et indépendante des puissances de l'argent, la subvention du secteur culturel.

Ambroise Croizat

A la Libération, de Gaulle prend la tête du Gouvernement Provisoire de la République Française (GPRF) et lance les grandes réformes contenues dans le programme du CNR. Le suffrage universel est enfin étendu aux femmes qui après avoir obtenu le droit de vote en 1944, l'exercent pour la première fois en 1945. En octobre 1946 est fondée la IVème République, qui dans son préambule confirme les droits sociaux, là encore dans l'esprit du CNR. Le communiste Ambroise Croizat est choisi pour devenir ministre du travail et de la sécurité sociale. Il organise la mise en place de la toute nouvelle « Sécu ». Très populaire, il gardera le surnom de « ministre des travailleurs ».

Dans sa dernière allocution à l'Assemblée Nationale en 1950 il disait : "Jamais nous ne tolérerons que ne soit renié un seul des avantages de la Sécurité Sociale. Nous défendrons à en mourir et avec la dernière énergie cette loi humaine et de progrès."

Rappelons simplement pour conclure que toutes ces mesures sociales ont été mises en place dans un pays ruiné. La France d'aujourd'hui que ne cesse, tous gouvernements confondus depuis 20 ans de détricoter chaque jour un peu plus tous ces acquis, crée 7 fois plus de richesses qu'au lendemain de la guerre.

Drame de l'insécurité ordinaire : un ferriérois accusé de meurtre!

Jean le Viguereux, militaire en garnison à Meaux, aurait tué un habitant de Lagny-sur-Marne lors d'une violente rixe à propos du vol de son cheval par celui-ci.

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La gauche en 1936 : le Front Populaire

1936

Le Front Populaire (1936-1938) est une référence incontournable de la mémoire et de l'histoire de la Gauche française. Composé d'un large rassemblement des partis de gauche, majoritaires pour la première fois au Parlement sous la 3ème République, il ambitionne de lutter contre les dégâts sociaux de la crise financière de 1929 et la montée très inquiétante de l’extrême-droite. Il s'est structuré autour du slogan "pain, paix, liberté". Marqué par la figure de Léon Blum, nous lui devons un grand nombre de nos acquis sociaux.

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La chanson de Craonne

La cérémonie de célébration du 11 novembre à Ferrières est l'occasion de revenir sur une mutinerie historique et un chant contestataire.

monument aux mortsA Ferrières, 20 jeunes hommes ont payé de leur vie l'engagement de la France dans le premier conflit mondial entre 1914 et 1918. 20 jeunes garçons, le tribut est lourd surtout pour une petite commune qui ne comptait pas plus de 800 habitants à la veille de la guerre. Le 11 novembre est un moment de mémoire, un temps pour se souvenir du destin de tous ces hommes sacrifiés sur l'autel des rancunes nationales, des alliances politiques et de l'aveuglement militaire. Les 20 jeunes ferrierois font partit des 1,5 millions de morts français. Face à cette terrible boucherie, ces pertes immenses, certains se sont insurgés. 1917 fut l'année d'un nombre important de mutineries. Des soldats qui face aux ordres absurdes (notamment lors de l'offensive du Chemin des Dames1), aux conditions insoutenables ont décidé de désobéir en refusant de monter au front en scandant des « A bas la guerre! ».

 

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Retour sur l'histoire du carnaval

062Il y a quelques jours était organisé le Carnaval de Ferrières. Moment festif et ludique apprécié de tous les ferriérois, petits et grands. L’occasion pour le Canard Forgeron de revenir sur l'histoire de cette fête populaire.

Dans l'Antiquité déjà on pratiquait ces rituels joyeux de travestissement et d'inversion des rôles : Les Saturnales. Chaque année au moment du solstice d'hiver (fin décembre), durant le temps de la fête, les positions sociales (homme-femme, riche-pauvre, maître-esclave) étaient inversées, les tribunaux fermés, les exécutions interdites. Beaucoup d'historiens s'accordent à penser que la fête chrétienne de Noël puise son origine dans cette fête païenne. Bien entendu, les hiérarchies traditionnelles reprenaient leur place, aussitôt la fête terminée, fortifiées par cet exutoire,

On retrouve ce genre de rituel au Moyen Age jusqu'au XVIIIème siècle. Appelés carnaval, charivari, ils offrent sous l'Ancien Régime, au peuple l'illusion de pouvoir sortir de sa condition de dominé, l'occasion d'exprimer collectivement ses frustrations et garantissent au final un retour sans heurt à l'ordre ancien. Contrairement au charivari, le carnaval a des racines chrétiennes. Il s'agissait de fêter mardi gras, le dernier jour avant le début de la période de privation du Carême, qui durera 40 jours jusqu'à Pâques. On en profitait donc pour faire la fête et consommer des aliments dont on serait être privé pendant plus d'un mois.

Pour les historiens et les anthropologues ces moments d’inversion symbolique permettent de cimenter les sociétés et de conforter l'autorité de la classe dominante.

Aujourd'hui dépossédés,  pour la plupart de cette fonction sociale, ils demeurent des moments de liesse populaire en témoigne le succès du carnaval de Venise, Nice ou Dunkerque.

Pour aller plus loin :

carnaval le roy ladurie

Emmanuel Le Roy Ladurie, Le carnaval de Romans. De la Chandeleur au mercredi des Cendres 1579-1580, Folio Histoire

L'interview imaginaire de notre voisin communard, Eugène Varlin

AVT Eugene-Varlin 8830Le 4 septembre 1870, la France toujours en guerre, proclame la III République. Après l'armistice, Thiers, alors chef du gouvernement envoie des troupes pour désarmer Paris. Or les parisiens majoritairement républicains, ne font pas confiance à l'Assemblée nouvellement élue dominée par des royalistes. Ils refusent de céder leurs armes, c'est le début de la Commune. Thiers quitte Paris. La Commune va administrer la capitale jusqu’au 20 mai 1871. Son action législatrice est considérable, de nombreuses mesures d’avant-garde sont prises et appliquées : séparation des Églises et de l’État, réquisition des logements vacants, liberté de la presse...

Le Canard Forgeron : Bonjour Eugène, peux tu nous raconter d'où tu viens ? Quelles sont tes origines ?

Eugène Varlin : Je suis né le 5 octobre 1839 près de Claye Souilly dans une famille pauvre. Mon père était journalier agricole, ma mère femme au foyer. Mon grand père s'est beaucoup occupé de moi et ses récits de la Révolution de 1848 à laquelle il a participé ont bercé mon enfance. Grâce à mon oncle je suis devenu ouvrier relieur. J'ai toujours attaché beaucoup d'importance à l'instruction. C'est pour moi un élément essentiel de l' émancipation de la classe ouvrière . Après mon apprentissage j'ai d'ailleurs repris des études. On m'y a enseigné la géométrie, la mécanique, la comptabilité. Plus tard je me suis même mis au latin.

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Flora Tristan, mère de l'union ouvrière

Flora TristanNée en 1803 dans une famille noble désargentée, elle devient ouvrière dans un atelier et épouse son patron. Elle se sent très vite enfermée dans ce mariage avec un mari qu'elle découvre violent et jaloux. Flora ne peut divorcer, le divorce, acquis de la Révolution Française de 1789 a été aboli quelques années plus tard, par Napoléon. Elle décide alors de quitter son époux. Son premier livre, Pérégrination d'une Paria, est le récit de ces années d'errance et ses réflexions sur la condition des femmes. Flora se battra pour le droit au divorce et l'égalité salariale, seule capable de garantir une autonomie aux femmes.

Flora ne conçoit pas ses livres que comme des armes pour faire changer les choses. Femme d'action, pour elle l'amélioration de la condition ouvrière ne peut passer que par l'amélioration de la condition de la femme : « Tous les maux de la classe ouvrière se résument par ces deux mots : misère et ignorance[...] Or pour sortir de ce dédale je ne vois qu'un moyen, commencer à instruire les femmes, parce que les femmes sont chargées d'instruire les enfants mâles et femelles ». Lorsqu'elle écrit ces mots en 1843 seule la moitié des femmes françaises sont capables de lire.

Pour elle les ouvriers ne pourront améliorer leur condition et s’émanciper du joug patronal, que par l'union de leur force : « Ouvriers, ouvrières, comptez vous, pris un à un, vous n'êtes rien sinon qu'un grain de poussière broyé sous la grande roue. Mais assemblez vous. Unissez vous. Vous êtes 5 millions, 5 millions c'est une force ».

Consciente de la nécessite d'unir la classe ouvrière, elle se lance dans un tour de France. Elle ira à la rencontre des ouvriers et ouvrières dans les usines, pour tenter de les convaincre. Elle mourra épuisée, ruinée, à Bordeaux en 1844, à peine âgée de 40 ans, traquée par la police, le droit d'association n'existait pas et ses réunions étaient illégales.

Une souscription sera proposée pour lui offrir une sépulture décente. On peut encore y lire : Mme Flora Tristan, auteur de l'Union Ouvrière, les travailleurs reconnaissants. Liberté, égalité, fraternité, solidarité.

La postérité retient souvent d'elle, qu'elle est la grand mère de Paul Gauguin, elle est surtout la mère du féminisme et un jalon important du mouvement ouvrier.

 

Pour aller plus loin

Les livres de Flora Tristan sont tombés dans le domaine public vous pouvez télécharger gratuitement Pérégrination d'un paria et  l'union ouvrière.

En outre, une excellente émission sur France culture lui a été consacrée

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