Courrier des lecteurs
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- Catégorie : Vie locale
- Publié le jeudi 20 février 2014 13:59
Un de nos lecteurs nous a fait part de son désaccord suite à la réponse apportée par la mairie à la situation des gens du voyage sur la commune. Beaucoup de mots employés dans les deux "notes aux habitants" qui se sont succédées (une en octobre, l'autre en janvier) relevaient d'un champ lexical douteux : « envahissement », « combat », « occupation sauvage », « phénomène migratoire des gens du voyage », qui « nous frappe de plein fouet », etc.
Notre lecteur se demande si la missive municipale n'était pas plus guidée par des visées clientélistes sur la droite de l'échiquier politique que par la nécessité de traiter dignement et humainement des situations difficiles à vivre pour les intéressés.
Albert Camus disait : « Mal nommer les choses c'est rajouter à la misère du monde ». Et avec des propos comme « Nous ne devons donc rien à personne », il n'est pas certain que la municipalité ait une pleine conscience de ce que dicte l'intérêt général.