Pourquoi cela ne s'arrangera pas : l'austérité, un cercle vicieux

Prétextant une augmentation du déficit public (déséquilibre dans les comptes de l'Etat), les gouvernements conservateurs et socio-libéraux (encouragés par la Troïka*) mènent une politique d'austérité consistant à baisser les dépenses de l'Etat et à augmenter les prélèvements (taxes et impôts). Ces deux actions ont pour effet de freiner la consommation, ce qui mécaniquement ralentit la croissance, ce qui tout aussi mécaniquement crée du chômage. La baisse de la consommation, l'absence de croissance (0% en 2012) et la hausse du chômage ont comme conséquences une baisse des rentrées d'argent dans les caisses de l'Etat (moins de TVA, moins d'impôts sur l'activité) ainsi qu'une hausse des prestations sociales en volume (indemnités chômage, etc). Ce qui produit bien sûr du déficit.

austerite

 

L'alternative à l'austérité : la relance de la croissance, par la dévaluation de l'euro d'une part, qui permettrait à la zone euro de lutter plus équitablement à l'international, et par une politique de l’État volontariste d'autre part qui, en investissant intelligemment, remettrait le pied à l'étrier à l'économie. Ces mesures doivent s'accompagner d'une remise au pas des secteurs bancaire et financier, en réglementant sévèrement les pratiques dangereuses de ces milieux qui entraînent les États dans leur chute.

 *Troïka : On appelle par ce terme les trois instances qui poussent l'Europe dans l'austérité : le Fonds Monétaire International (FMI), la Banque Centrale Européenne (BCE) et la Commission Européenne.

Pour aller plus loin : Infographie animée

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