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22 novembre 2013 à Ferrières-en-Brie
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- Catégorie : Vie locale
- Publié le 23 novembre 2013
Le Canard Forgeron faisait son cinéma vendredi 22/11 à Ferrières-en-Brie : une belle soirée autour de l'Union Européenne.
Salle bondée à Ferrieres-en-brie (77) pour l'avant première de "spleen européen" remarquable documentaire utile avant les élections
— coquerel eric (@ericcoquerel) 22 Novembre 2013
Un grand moment d'éducation populaire sur les enjeux de l'Europe néo libéral avec Éric Coquerel au meeting film spleen européen 120personnes
— christian rodriguez (@christianpdg) 22 Novembre 2013
Viens de visionner le film le Spleen européen très bien réalisé et assiste au débat François Denord et @ericcoquerel pic.twitter.com/t1wwmKNMKl
— Pascale PRIGENT (@pascaleprigent) 22 Novembre 2013
Après la diffusion du film Spleen Européen (dont voici la bande-annonce), le débat attendu avec Eric Coquerel et François Denord tint toutes ses promesses...
Spleen Européen, la bande annonce
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- Catégorie : Vie locale
- Publié le 5 novembre 2013
Une projection en avant-première aura lieu le 22 novembre 2013 à la salle des Fêtes de Ferrières-en-Brie (77), en présence de François Denord (sociologue), et Éric Coquerel (secrétaire national du Parti de Gauche). Entrée libre et gratuite.
Retrouvez toutes les infos sur le film ici.
Le 22 novembre à Ferrières!
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- Catégorie : Vie locale
- Publié le 13 octobre 2013
De la guerre à la Commune
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- Catégorie : Edito
- Publié le 11 octobre 2013
La guerre de 1870 est intimement liée à l'histoire de notre commune. Si le Canard Forgeron décide de faire ce retour en arrière ce n'est pas pour se livrer à une pompeuse leçon d'histoire mais pour lever le voile sur des événements qui vont exacerber des tensions contraires : le courage et la résignation, la résistance et la capitulation, la force d'idées progressistes et la violence de leur répression. Autant d'idées et de valeurs qui peuvent éclairer ou pour le moins questionner le temps présent.
L'entrevue de Ferrières : Décortiquons
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- Catégorie : Evénements
- Publié le 11 octobre 2013
La guerre de 1870 est un conflit largement méconnu. Bismarck, le chancelier allemand, a réussi à piéger Napoléon III et à l'entraîner dans une guerre presque perdue d'avance. La Prusse a besoin d'une guerre pour renforcer son unité. Pour cela Bismarck déforme volontairement un courrier diplomatique, la dépêche de Ems, afin d'humilier et provoquer Napoléon III. Le 19 juillet 1870, Napoléon III déclare la guerre, et engage 380 000 hommes dans le conflit contre 650 000 pour la Prusse. La déroute est immédiate. Un mois et demi après, Napoléon III est capturé à Sedan. En janvier 1871 la guerre est perdue.
Le 2 septembre 1870 l'empereur français capitule à Sedan, ce qui entraîne la chute de son régime, le Second Empire et la naissance de la IIIème République. Pendant un temps, cette toute jeune république, incarnée par Gambetta, Jules Ferry ou Jules Favre, va décider de continuer la lutte. Mais l'armée française n'arrive pas à reprendre le dessus, Paris est assiégé dès le 19 septembre. Toute la partie est de l'île de France est aux mains des prussiens. Ferrières est en zone occupée et le château devient le siège de l’État Major prussien. Bismarck, le chancelier du Kaiser Guillaume I, s'y installe. Durant les 4 mois du siège, les parisiens feront preuve d'un esprit de résistance remarquable, malgré le froid, les épidémies qui se déclarent et les pénuries alimentaires (on sert du rat dans les restaurants, ainsi que des animaux des zoos). Jules Favre, alors même qu'il affirmait avec toute la force de son éloquence, qu'il ne céderait « pas un pouce de nos territoires, pas une pierre de nos forteresse », tente secrètement de quitter Paris, pour rejoindre Bismarck à Ferrières, afin de négocier la fin des combats. Cette entrevue, restée dans l'histoire sous le nom d'entrevue de Ferrières, sera calamiteuse. Favre n'obtient pas la moindre concession de la part de Bismarck. Sans aucune compétence diplomatique, il signera par la suite le traité de paix, auquel Bismarck imposera toutes les conditions : perte de l'Alsace – Lorraine, indemnité de guerre de 5 milliards de francs or.
Ferrières et le ballon Daguerre
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- Catégorie : Evénements
- Publié le 11 octobre 2013
Dès septembre 1870 débute le siège de Paris par les Prussiens. Avec 180 000 hommes, les Prussiens réussirent à encercler une ville de 2 millions d'habitants. Pendant plus de 4 mois les parisiens sont isolés. Pour sa défense, la capitale dispose d'une armée hétérogène, mal équipée et désorganisée, composée de marins et de gardes nationaux tous placés sous les ordres du général Trochu. Bismarck décide d'éviter d'exposer ses troupes dans un combat de rues. Il compte sur la lassitude et la faim pour obtenir la capitulation de Paris, qu'il obtiendra finalement le 28 janvier 1871.
Interview de Didier Daeninckx
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- Catégorie : Entretiens
- Publié le 11 octobre 2013
L'interview imaginaire de notre voisin communard, Eugène Varlin
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- Catégorie : Figures
- Publié le 11 octobre 2013
Le 4 septembre 1870, la France toujours en guerre, proclame la III République. Après l'armistice, Thiers, alors chef du gouvernement envoie des troupes pour désarmer Paris. Or les parisiens majoritairement républicains, ne font pas confiance à l'Assemblée nouvellement élue dominée par des royalistes. Ils refusent de céder leurs armes, c'est le début de la Commune. Thiers quitte Paris. La Commune va administrer la capitale jusqu’au 20 mai 1871. Son action législatrice est considérable, de nombreuses mesures d’avant-garde sont prises et appliquées : séparation des Églises et de l’État, réquisition des logements vacants, liberté de la presse...
Le Canard Forgeron : Bonjour Eugène, peux tu nous raconter d'où tu viens ? Quelles sont tes origines ?
Eugène Varlin : Je suis né le 5 octobre 1839 près de Claye Souilly dans une famille pauvre. Mon père était journalier agricole, ma mère femme au foyer. Mon grand père s'est beaucoup occupé de moi et ses récits de la Révolution de 1848 à laquelle il a participé ont bercé mon enfance. Grâce à mon oncle je suis devenu ouvrier relieur. J'ai toujours attaché beaucoup d'importance à l'instruction. C'est pour moi un élément essentiel de l' émancipation de la classe ouvrière . Après mon apprentissage j'ai d'ailleurs repris des études. On m'y a enseigné la géométrie, la mécanique, la comptabilité. Plus tard je me suis même mis au latin.
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La Commune stoppée par un bain de sang
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- Catégorie : Evénements
- Publié le 11 octobre 2013
« Le souvenir des martyrs de la Commune est conservé pieusement dans le grand cœur de la classe ouvrière» disait Marx. En effet de nombreux communards sont morts en martyrs lors de la Semaine Sanglante, qui débuta avec l’entrée des troupes versaillaises dans Paris le 21 mai. 147 fédérés, combattants de la Commune, furent fusillés au pied d'un mur du cimetierre du Père Lachaise et jetés dans une fosse. On évoque, selon les sources, de 8000 à 20000 exécutions sommaires par les troupes versaillaises. De nombreux communards furent par la suite déportés.
Avec le concours des ennemis d'hier (les Prussiens), le gouvernement français réprimera violemment la Commune. Favre, peu de temps après avoir piteusement quitté Ferrières dira des communards : « ce qui se dresse à présent contre nous dans Paris, c'est un orage des bas fonds, le soulèvement de cette race matérialiste, ces êtres qu'anime je ne sais quel idéal sanglant et rapace. Devant un pareil opprobre infligé à la civilisation l'obligation s'impose à notre conscience, l'obligation d'entrer dans une voie énergique, faire justice à ces misérables ». Ce sera fait lors de la semaine sanglante de mai 1871. 20000 communards furent tués par l'armée versaillaise sur 36000 communards arrêtés, 4500 sont emprisonnés, 7500 sont déportés (principalement en Nouvelle-Calédonie), dont la célèbre Louise Michel.
Des ressources sur la Commune
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- Catégorie : Evénements
- Publié le 12 octobre 2013
Voilà 13 excellentes vidéos sur la commune de Henri Guillemin :
Vous trouverez quantité d'informations auprès de l'Association des amis de la commune : http://www.commune1871.org
3 questions à Claudine Rey
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- Catégorie : Entretiens
- Publié le 11 octobre 2013
Quel est l'objectif de l'association des amis de la Commune? Quelles sont vos actions?
Nous devons faire connaitre les 72 jours de l’histoire de la Commune de Paris sur laquelle pèse encore une chape de plomb, et rappeler les idéaux des communards qui se sont traduits par de nombreuses propositions pour la justice sociale et la démocratie. Pour cela nous proposons des conférences, des expositions, des promenades dans Paris sur les lieux historiques de ce moment de l’Histoire. Nous organisons des voyages comme par exemple sur les traces de Courbet. Nous éditons des brochures qui montrent, à travers l’actualité, la modernité de la Commune. Nous entreprenons de faire sortir de l’ombre les communard(e)s (plaques des élus dans les mairies, édition d’un dictionnaire des oubliées de l’histoire, commémorations le 18 mars premier jour de la commune, et fin mai hommage au Mur des Fédérés)
Quelle place occupe selon vous la Commune dans l'histoire de France?
La Commune occupe dans l’histoire de notre pays une place prédominante cependant cela ne se reflète aucunement dans les manuels scolaires. Pourtant grâce à l’engagement des communard(e)s, nous sommes en République. De plus, la commune est à l’origine d’une politique sociale très progressiste. La réaction a voulu gommer tout cela dans une répression féroce, mais la volonté populaire a imposé plus tard certaines mesures sociales avancées par la Commune, notamment la séparation des églises et de l’État, la scolarité pour les filles comme pour les garçons, etc.
Parmi l’œuvre de la Commune, existe t-il des avancées ou des conquêtes aujourd'hui inappliquées, qui vous semblent indispensables au temps présent?
Il en existe beaucoup. La plus importante à mon sens, et qui conditionne toutes les autres, c’est la démocratie : Le pouvoir du peuple par le peuple et pour le peuple. Parmi les mesures non appliquées et sur lesquelles la Commune avait commencé à travailler, il y a bien évidemment l’égalité homme–femme, (écart aujourd’hui de 23%) ! Pour le droit au travail, la Commune a su aussi réquisitionner les ateliers abandonnés par les patrons voyous de l’époque, réduire l’écart dans la fourchette des salaires et inventer le SMIC !
Claudine Rey est Présidente d’honneur de l'association des Amis de la Commune de Paris.
Elle est l'auteure, avec Annie Gayat et Sylvie Pépino d'un Petit Dictionnaire des femmes de la Commune, aux Editions Le bruit des autres