La Commune stoppée par un bain de sang

« Le souvenir des martyrs de la Commune est conservé pieusement dans le grand cœur de la classe ouvrière» disait Marx. En effet de nombreux communards sont morts en martyrs lors de la Semaine Sanglante, qui débuta avec l’entrée des troupes versaillaises dans Paris le 21 mai. 147 fédérés, combattants de la Commune, furent fusillés au pied d'un mur du cimetierre du Père Lachaise et jetés dans une fosse. On évoque, selon les sources, de 8000 à 20000 exécutions sommaires par les troupes versaillaises. De nombreux communards furent par la suite déportés.

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Avec le concours des ennemis d'hier (les Prussiens), le gouvernement français réprimera violemment la Commune. Favre, peu de temps après avoir piteusement quitté Ferrières dira des communards : « ce qui se dresse à présent contre nous dans Paris, c'est un orage des bas fonds, le soulèvement de cette race matérialiste, ces êtres qu'anime je ne sais quel idéal sanglant et rapace. Devant un pareil opprobre infligé à la civilisation l'obligation s'impose à notre conscience, l'obligation d'entrer dans une voie énergique, faire justice à ces misérables ». Ce sera fait lors de la semaine sanglante de mai 1871. 20000 communards furent tués par l'armée versaillaise sur 36000 communards arrêtés, 4500 sont emprisonnés, 7500 sont déportés (principalement en Nouvelle-Calédonie), dont la célèbre Louise Michel.