Retraites

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Lors de la Conférence sociale, François Hollande, sur la question des retraites annonce sa préférence pour l'allongement de la durée de cotisation. Le Premier ministre se donne lui jusqu'à début octobre pour conclure...
 

4 bonnes raisons de s'y opposer : 

  • Allonger la durée de cotisations, c’est empêcher les salariés de pouvoir partir réellement à l'âge légal. À 58 ans, en moyenne, nous sommes déjà les deux tiers à être privés d’emploi.
  • C’est un non-sens : il n’est pas souhaitable de travailler plus longtemps pour un(e) salarié(e), alors qu’il y a des millions de chômeurs. L'employeur préfère toujours embaucher un jeune moins bien payé et précaire que garder un « vieux » au boulot dont il doit rémunérer l’ancienneté.
  • C’est une méthode disqualifiée par l’expérience. Nous avons déjà expérimenté cette « solution » avec la mise en œuvre des lois Balladur et Fillon. Le résultat est désastreux pour les salariés et leur système de retraite par répartition : 20% de baisse des pensions.
  • C’est une faute qui va nous mener à l’impasse de la retraite par capital-isation. La baisse des pensions de retraite va accroître les inégalités entre ceux qui devront se contenter d'une retraite misérable et ceux qui auront les moyens d’investir dans une retraite par capitalisation  

Le libéral institut Montaigne a chiffré à 33 milliards par an le coût du retour de la retraite à 60 ans, ainsi que le relèvement des pensions afin qu'aucune ne soit inférieure au SMIC.

4 alternatives de financement : 

  • Faire cotiser les revenus financiers des entreprises, ce qui rapporterait environ 25 milliards s’ils étaient soumis aux mêmes taux que les revenus du travail.
  • Supprimer les exonérations de cotisations sociales (30 milliards par an) qui tirent l’ensemble des salaires vers le bas, privent donc la Sécurité Sociale et sa branche Retraite des ressources nécessaires.
  • Augmenter les salaires, car leur part dans la valeur ajoutée est inférieure de 3 points aux années 1950-1960. Cela représente une perte de 60 milliards par an par rapport à cette période.
  • Engager une réforme fiscale qui en finisse avec les paradis fiscaux et les niches fiscales qui ne pro-fitent qu’aux privilégiés et privent l’État de ressources indispensables à la relance de l’activité économique.
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